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Hélène et Étienne ont quitté leur vie de cadres il y a trois ans pour se lancer dans l’agriculture.

À Saint-Pierre-lès-Nemours, près de Fontainebleau, en Île-de-France, Hélène et Étienne sont un couple qui a décidé, il y 3 ans, de tout plaquer, tournant le dos aux buildings de la Défense et des multinationales pour créer son petit paradis sur Terre : un village potager.

Environ 10 hectares de sillons creusés dans la terre, de feuilles, de tiges, de fleurs de toutes les couleurs. Les carottes n’ont pas encore dévoilé leur corps orangé et les courgettes, sous la serre, attendent qu’Hélène et Étienne viennent les ramasser.

« On a un certain nombre d’autres cultures qui commencent à arriver, les précurseurs des légumes d’été« , explique Étienne. « Nous sommes sur une grande exploitation agricole maraîchère, poursuit Hélène, on produit 160 variétés de légumes à l’année ». Tout cela est bio évidemment.

Tout quitter après un voyage

À les entendre Hélène et Étienne sont des experts des fruits et légumes. Et pourtant il y a encore 3 ans, Étienne était plus à l’aise pour faire son nœud de cravate que pour planter un radis. « On a eu une première vie très urbaine, explique l’agricultrice. On avait créé ensemble une entreprise de conseil, qu’on a vendue. Étienne a pris la direction générale d’une entreprise dans l’industrie et j’ai pris la direction marketing d’une filiale de la SNCF.

Le Village Potager est un projet écologique et social, un cercle vertueux. Et le déclic est arrivé loin de l’Île-de-France, après un voyage en sac à dos à l’autre bout du monde. « C’est au cours de ce voyage qu’on s’est arrêtés dans une ONG aux Philippines qui faisait plein de choses autour de l’agriculture. Ce qu’on n’avait pas anticipé c’est çà quel point cultiver la terre c’est incroyable. »

Mais sous leurs salopettes mouchetées de terre. La cadre et le dirigeant d’entreprises sont encore là. Ils ont créé une vingtaine d’emplois, la plupart en insertion. Ces légumes qu’ils regardent pousser avec amour, Hélène et Étienne les vendent dans leur épicerie solidaire à l’entrée du domaine. Et fournissent aussi en bio les écoles du coin et des restaurant parisiens.

Article paru sur le site RTL.fr

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